Darwin et l’évolution numérique
La statue de Charles Darwin, père de la Théorie de l’évolution, au Musée Muséum d’Histoire naturelle de Londres, symbolise parfaitement les activités du muséemuséum. Une grande partie de cette activité intense se déroule en coulisses, hors de la vue des cinq millions de visiteurs par anannuels qui sont fascinés par la diversité des petites et grandes créatures. Peu de gens savent que seule une petite partie des 70 millions de spécimens de lades collections est exposée au muséemuséum. Environ 400 scientifiques travaillent dur dans les divers départements, affairés à suivre et comprendre le cours et le développement de la Nature. La recherche, qui conduit sans cesse à de nouvelles découvertes sur notre existence sur Terre, est sans fin.
Et les scientifiques ont absolument besoin d’avoir une compréhension d’ensemble globale des bases de données dans toutes les disciplines, dont ils dépendent pour faire des recherches, examiner et classifier. Le musée muséum a relevé le défi de rendre les recherches et les données plus accessibles aux visiteurs, à la fois au musée muséum et en ligne. Ils ont donc entrepris une nouvelle évolution, numérique cette fois-ci.
Implementation of EMu in the Fish Group at the Natural History Museum has had a dramatic effect. It has empowered our curators to enhance the Fish Collection in ways not possible before and enabled them to grow in their jobs and become more professional as collection managers.
Implementation of EMu in the Fish Group at the Natural History Museum has had a dramatic effect. It has empowered our curators to enhance the Fish Collection in ways not possible before and enabled them to grow in their jobs and become more professional as collection managers.
Quand on parle du Musée Muséum d’Histoire naturelle de Londres, beaucoup pensent tout de suite aux dinosaures. Leur popularité ne diminue pas – bien au contraire – et les impressionnantes collections ayant trait à ces prédateurs préhistoriques ont toujours constitué une attraction majeure, qui est constamment améliorée grâce à divers affichages et effets numériques. Attirer le jeune public n’a jamais été difficile. Mais le NHM est tellement plus que cela, pour des publics de tous âges et pour tous les gens qui aiment cette magnifique planète, sa diversité, son histoire, et son avenir.
« Personne ne sait exactement combien de spécimens nous avons en notre possession, mais je pense que c’est autour de 80 millions » dit Adrian Hine, responsable des données au NHM, et il a certainement raison lorsqu’il suggère que ce chiffre est probablement sous-estimé de 10 millions.
The existence of a single database covering all specimens – zoological, entomological, palaeontological, botanical & mineralogical – has been a major factor in improving efficiency and optimising consistent business processes across the Museum.
« Prenez une sous-catégorie, comme l’entomologie, l’étude des insectes. C’est la plus grande collection au monde, et en elle-même, elle est déjà immense. Il est impossible de cataloguer tous les spécimens individuels que nous possédons, alors nous nous basons sur un index de collection d’espèces pour pouvoir trouver ce que l’on cherche » explique Adrian.
C’est la même chose pour les énormes collections de plantes, fossiles, roches et minéraux – et bien sûr, les animaux sous toutes leurs formes. Les collections s’agrandissent depuis 160 ans et continuent à le faire, avec de nouveaux spécimens qui arrivent de tous les coins de la Terre.
Le NHM est renommé dans le monde entier pour sa recherche scientifique et de nombreux chercheurs externes sont accueillis à dans l’institution pour étudier les spécimens. Une grosse partie des pièces sont aussi prêtées et communiquées sous forme numérique à un vaste réseau de musées et d’institutions scientifiques dans le monde.
« Il faut mobiliser beaucoup d’énergie pour saisir de nouvelles informations dans la base de données afin de les rendre accessibles. Une partie du travail de documentation des spécimens enregistrés est faite par des scientifiques amateurs. La production participative est une nécessité, car les sources sont infinies. Ce qui nous retarde, ce sont les experts qui doivent transformer toutes ces données brutes en informations pertinentes, harmonisées et standardisées dans le système. Le simple fait de répertorier un article pour faciliter sa recherche par géoréférencement est en soi une science. La possibilité d’affiner le système EMu d’Axiell, du catalogage d’espèces à la possibilité de trouver les bonnes informations à tous les niveaux, qu’il s’agisse d’une recherche rapide et facile ou une recherche approfondie et détaillée, constitue une évolution numérique », explique Adrian Hine.
Plusieurs projets pilotes sont en cours. Pour comprendre l’envergure de ce projet, il suffit de regarder la manière dont un demi-million de spécimens de papillons de jour et de nuit de Grande-Bretagne et d’Irlande commencent à être mis à disposition sous forme de données externes accessibles et utiles dans le système.
The Natural History Museum was delighted that the EMu implementation was delivered on time and under budget, and is probably the first science project to achieve this.
À bien des égards, le NHM est un temple gigantesque et vivant destiné à l’enseignement. Des expositions temporaires comme Les Mammouths : Géants de l’ère glaciaire et Un Million d’années d’histoire humaine attirent les foules. Les expositions permanentes ont une renommée mondiale et sont un élément essentiel d’une image de marque bien établie, qui domine la hiérarchie des musées.
Le David Attenborough Studio est un centre éducatif, destiné principalement aux écoles, qui peut participer à des événements hebdomadaires et des reportages en direct lors des expéditions du NHM partout dans le monde, ainsi que toute une série d’initiatives alliant aventure et éducation.